Pour les candidats

Absolument ! Les métiers de l'industrie ne sont pas réservés aux hommes, et les femmes ont tout à fait leur place dans ce domaine. De nos jours, de nombreuses femmes occupent des postes variés dans l'industrie, que ce soit dans l'ingénierie, la recherche, la gestion de projet, la fabrication, la maintenance, ou d'autres domaines connexes.

Les femmes représentent encore moins de 30% des emplois dans l’industrie et on chute entre et 15% si on retire les métiers supports. Elles sont donc 15% à travailler dans les métiers de la conception et de la production, c’est beaucoup trop peu. Alors oui… tu as bien ta place pour t’épanouir dans un métier industriel et ton profil est même plébiscité par les recruteurs. Les compétences et les qualifications pour réussir dans n'importe quel métier n'ont pas de genre ! 

Un déficit de main-d’œuvre conjugué à des salaires supérieurs de 13% en moyenne sont autant d’arguments qui doivent t’inciter à regarder d’un autre œil les métiers de l’industrie. 

Alors… tu es rigoureuse, tu aimes travailler en équipe, désireuse d’innover et de découvrir un métier d’avenir ? Viens explorer les différentes options de carrière et de formation dans les domaines qui te passionnent. 

Métiers concrets - Défis stimulants - Stabilité de l'emploi - Rémunération attractive – Perspectives d’évolution - Diversités de activités - Innovations technologiques…

250 000 postes sont à pourvoir chaque année prévient La Fabrique de l’Avenir. Les salaires sont plus élevés que dans les autres filières (en moyenne 13% supérieur). 

L’industrie a de plus en plus la côte chez les jeunes. 72% des jeunes déclarent avoir une bonne opinion de l’industrie. L’image de l’industrie repose sur deux piliers : le dynamisme et le progrès.

Une bonne image portée avant tout par l’innovation (88 %) et la création d’emplois (81 %, + 35 points en dix ans). L’industrie est perçue comme un secteur qui emploie et forme de plus en plus de personnel qualifié (80%, +9 pts depuis 2013) et de femmes, à tous les niveaux de responsabilité (72%, +22 pts depuis 2013) – [Source Opinion Way – mars 23].

Les perspectives d’évolution d’emploi sont nombreuses dans l’industrie. Les entreprises industrielles accompagnent l’évolution de leurs collaborateurs, les perspectives d’emploi et/ou de mutations à l’international permettent de se réaliser professionnellement.

Les métiers industriels sont en demande en raison de l'évolution des technologies, des besoins en innovation et des tendances économiques. Tous les secteurs de l’industrie recrutent massivement en Pays de la Loire, quelle que soit la taille de l’entreprise et sur tous les niveaux. Les filières qui recrutent massivement sont les industries électriques et gazières, la métallurgie, la plasturgie et composites, les industries chimiques, pharmaceutique, papier-carton, l’ameublement et bois. Les profils d’opérateurs concentrent la majorité des intentions de recrutement (64% des projets de recrutement - niveau CAP / bac professionnel), viennent ensuite les techniciens supérieurs / agents de maîtrise (19% des projets de recrutement – niveau Bac+2/+3) puis les profils managers/ingénieurs (8% des projets de recrutement – niveau Bac+5). Les fonctions support (ressources humaines, comptabilité, marketing, numérique, communication, qualité hygiène santé et sécurité… sont également recherchés dans l’industrie (9% des projets de recrutement).

Quelques exemples de métiers les plus recherchés [voir rubrique métier] : 

• Technicien(ne) de maintenance travaille sur des machines de production sous contrôle permanent. Sa devise : plutôt prévenir que guérir. Il/elle met tout en œuvre pour éviter la panne en suivant les évolutions de données sensibles. (Diplômes : Bac professionnel Maintenance des systèmes de production connectés (MSPC) - BTS Maintenance des systèmes (MS)

• Usineur(se), tourneur(se), fraiseur(se) travaille dans un atelier ou dans une usine et il/elle est aux commandes d'un tour et d'une fraiseuse, le plus souvent à commande numérique. Il/elle analyse le plan de fabrication des pièces et configure le programme et les outils de coupe pour les réaliser. Lors de la fabrication, il/elle s'assure du bon fonctionnement des machines et contrôle la production des pièces en exacte conformité avec les plans de la commande. (Diplômes : Bac Professionnel Technicien en réalisation de produits mécaniques (TRPM) - BTS Conception des processus de réalisation de produits (CPRP)

• Soudeur(se) / soudeur(se)-tuyauteur / chaudronnier(e) est chargé(e) de donner une forme aux métaux avant l'assemblage avec soudure. Il/elle travaille avec des outils 3D et des outils manuels.  (Bac professionnel Ouvrage du bâtiment – option métallerie (OBM), Bac professionnel Technicien en chaudronnerie industrielle (TCI), BTS Architectures en Métal : Conception et Réalisation (AMCR) et Mention complémentaire Technicien(ne) en soudage (MC TS)) 

• Monteur(se) ajusteur / assembleur(se) mécanique travaille dans un atelier de fabrication de pièces mécaniques, ou se déplace sur des sites industriels pour entretenir et réparer des machines-outils. (Diplômes : Bac professionnel Maintenance des systèmes de production connectés (MSPC) (ex. MEI) - bac pro technicien outilleur (TO)

• Opérateur(trice) de production / conducteur(trice) de ligne travaillent à la fabrication et à la production en surveillant et en opérant des équipements spécialisés. (Diplômes CAP conduite d'installation de production (CIP) et Bac professionnel pilote de ligne de production (PLP))

• Technicien en électronique collabore à la conception, met au point et assure la maintenance de tout appareil fonctionnant avec des composants électroniques. (Diplômes :  BTS Cybersécurité, Informatique et réseaux, électronique (CIEL)

• Technicien(ne) Méthodes industrialisation connu également sous le nom de Technicien process est le professionnel qui définit le processus de fabrication d'un produit. Il/elle fait en sorte d'optimiser les moyens de production, les procédés de fabrication, l'organisation du travail ainsi que la productivité (Diplôme : Licence mécanique (RNCP : 24538)

• Automaticien(ne) /roboticien(ne) conçoit des prototypes d'appareils (robots) faisant appel à des technologies de pointe en mécanique, électrotechnique, électronique, automatique, informatique, vision numérique... BTS conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA) – Licence professionnelle Industrie du futur (RNCP 30126)

• Ingénieur(e) en électronique possède une double formation en électronique et informatique qui lui permet de travailler aussi bien sur la partie matérielle des produits (cartes et composants électroniques) que sur la partie logicielle (programmation) lors de l'intégration au produit final.

• Ingénieur(e) de production intervient tout au long du processus de fabrication. Il/elle est garant du respect des coûts, des délais et des normes de sécurité et de qualité. Il/elle encadre les équipes de production (ouvriers, techniciens), organise les plannings et répartit le travail.

• Ingénieur(e) mécanique conçoit, au sein du service études et développement, l'architecture d'ensemble d'un produit, choisit les solutions techniques et procède à des simulations numériques sur ordinateur, pour soumettre les pièces à différentes contraintes.

• Ingénieur(e) Recherche et Développement participe à un projet de recherche et développement. Il/elle conçoit des solutions pour développer ou améliorer un produit, une pièce technique, un équipement, procédé ou système, existant ou nouveau, en vue de son industrialisation.

L'alternance et l'enseignement scolaire représentent deux approches de formation, d’éducation, et de développement des compétences.

Ces deux approches existent pour presque tous les parcours de formation industrielle du CAP au diplôme d’ingénieur / master. Ce sont les mêmes diplômes, ils ont la même valeur. 

Le choix entre l'alternance et l'enseignement scolaire dépend des objectifs professionnels, des préférences personnelles et des opportunités disponibles. 

Certains privilégient l'alternance en raison de l'importance de l'expérience pratique (savoir-être et savoir-faire) mais aussi de l’autonomie induite par le statut de salarié en formation, tandis que d'autres préfèrent une formation académique plus approfondie pour définir leur parcours professionnel. Il est essentiel de considérer ces facteurs lors de votre prise de décision.

Objectifs de la formation :

• Alternance : L'objectif pédagogique est de permettre aux apprenti(es) d'acquérir à la fois des savoir-être professionnels, des compétences pratiques et des connaissances théoriques entre l’entreprise et le centre de formation, favorisant ainsi une meilleure préparation à l'emploi.
• Scolaire : L'objectif pédagogique principal est de fournir une éducation théorique approfondie dans un domaine particulier, souvent sans une immersion dans le monde professionnel uniquement basée sur des périodes de stages en entreprises.

Structure de la formation 

• Alternance : L'alternance combine une formation en entreprise avec un tuteur désigné avec des périodes de cours pratiques et théoriques en CFA.  Vont alterner des phases de travail en entreprise et des périodes d'enseignement dans un centre de formation.
• Scolaire : L'enseignement scolaire est une approche traditionnelle où les élèves et étudiants assistent à des cours à plein temps dans un lycée ou une université, sans période de travail régulière intégrée en entreprise.

Expérience professionnelle 

• Alternance : Les apprentis acquièrent une expérience de travail significative dès le début de leur formation, ce qui va faciliter leur intégration sur le marché du travail après l'obtention de leur diplôme.
• Scolaire : Les élèves et les étudiants peuvent avoir des stages occasionnels, mais l'expérience professionnelle est souvent acquise après l'obtention du diplôme.

Rémunération

• Alternance : Les alternants sont salariés à temps complet et donc rémunérés pour leur travail en entreprise et au CFA, ce qui peut contribuer à développer une autonomie et couvrir une partie de leurs frais de subsistance (logement, transport…)
• Scolaire :  Les scolaires ne reçoivent pas de rémunération pour leurs études, les stages de longue durée sont indemnisés, des bourses et des aides financières soient parfois disponibles. 

Depuis la rentrée 2023, les périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) sont indemnisées par l’État au moyen d’une allocation financière spécifique. 

• 50 euros par semaine pour les lycéens professionnels inscrits en 1re année de CAP et en seconde du baccalauréat professionnel ;
• 75 euros par semaine pour les lycéens professionnels inscrits en 2e année de CAP et en première du baccalauréat professionnel ;
• 100 euros par semaine pour les lycéens professionnels inscrits en terminale du baccalauréat professionnel.